
Au pouvoir depuis neuf ans, Xi Jinping s'apprête à obtenir un troisième mandat à la tête du Parti communiste chinois. ( (© Noel Celis / AFP)
Pilier de la croissance du pays depuis vingt ans, le secteur de l'immobilier est surendetté. Un assainissement trop rapide déstabiliserait l’économie.
«Une nouvelle ère.» L’expression est employée à vingt reprises dans le communiqué du dernier plénum du comité central, qui a réuni à huis clos la semaine passée près de 400 hauts dignitaires du Parti communiste chinois (PCC).
Xi Jinping, érigé en artisan du «renouveau» (terme cité dix fois), s’y trouve encensé pour sa pensée incarnant «la quintessence de la culture et de l’âme chinoises».
Une chose est sûre, à un an du prochain congrès du PCC, l’actuel président, arrivé au pouvoir fin 2012, semble plus que jamais assuré de rempiler pour un troisième mandat. Mais cette «nouvelle ère» chinoise affiche des contours bien flous. Et elle s’engage dans un contexte économique incertain.
Restrictions sanitaires et coupures de courantLa croissance chinoise, après son formidable rattrapage amorcé au printemps 2020, est aujourd’hui fragilisée par plusieurs vents contraires. Face au rebond épidémique, les restrictions sanitaires ont été durcies depuis fin octobre. Six millions de Chinois à travers le pays sont à nouveau confinés. Pékin, qui doit accueillir les JO d’hiver à partir du 4 février, fait l’objet d’une attention redoublée de la part des autorités. Ce climat sanitaire est peu propice au secteur des services (restauration, voyages…).
De son côté, l’activité industrielle a pâti en septembre-octobre de rationnements, voire de coupures d’électricité.
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